Frères de Notre-Dame de Miséricorde

Le sixième jour du mois Floréal, en l'an X de la Révolution française, c'est-à-dire: le 25 avril 1802, dans la famille de Corneille Joseph Scheppers (1768-1841) et de Johanna Maria Theresia Estrix (1764-1815) fut né un quatrième enfant.

La naissance de Victor Scheppers

Le berceau de Victor Scheppers

Le dernier dans la rangée, Victor,Jean-Baptiste, Corneille, venait agrandir la famille de brasseurs aisée après Jeanne  Françoise Cornélie (1797-1813), Jean Joseph Corneille (1798-1828) et Catherine Lucie Cornélie (1799-1817).

 La demeure Saint-Christophe, dans la rue Sainte-Catherine où habitait la famille –rebaptisée en rue d'Anvers par les Français – fut démolie et reconstruite . C'est la maison actuelle, numéro 21.

 La maison dans laquelle se trouvait le berceau de Victor Scheppers étant reconstruite, le berceau lui fut conservé dans la famille et remis à la congrégation des frères par Gaétan Scheppers de Bergstein, un des descendants de Joseph, le frère aîné de quatre ans de Victor.

Les familles de condition sociale aisée Scheppers et Estrix

Les familles Scheppers et Estrix appartenaient à la classe des familles les plus aisées de Malines. Un oncle maternel, Jean-François,Xavier Estrix, qui fut élevé à la Noblesse en 1818, mourut en 1826 en sa fonction de bourgmestre de Malines.

La famille Scheppers était une famille de brasseurs et de magistrats. Le grand-père et le père Scheppers, tous les deux brasseurs, étaient pris de plein temps par la gérance de leurs biens et étaient engagés dans le milieu politique.

Arbre généalogique de la famille Scheppers

Le grand-père Jules Pierre Joseph (1730- 1801) mettait, comme une soixantaine d'autres familles à Malines, sa maison à la disposition pour célébrer des messes clandestines durant le gouvernement français.

La grand-mère Jeanne,Marie-Thérèse Poullet (1726-1809) descendait d'une famille aisée qui se distinguait dans la vie sociale et politique de Belgique.

Le père Corneille,Joseph était échevin de la ville de Malines durant le gouvernement néerlandais et était le seul membre du collège à rester en fonction après la révolution belge. Durant un certain temps il officiait comme conseiller et délégué permanent de la province d'Anvers.

Source : SCHEPPERS, ONZE SCHOOL par An Hermans et imprimé en 2002.