Comme d'autres fondateurs contemporains d'instituts religieux, le chanoine V. Scheppers ne visait pas uniquement une congrégation pour hommes mais également une pour femmes.
Le noyau de la congrégation de religieuses
Le noyau de la congrégation des religieuses fut formé d'un groupe qui se réunissait déjà avant 1830. A partir de 1819 quelques jeunes femmes pieuses se réunissaient sous la direction du chanoine Henri Crabb, le curé de Saint-Rombaut.
Lorsque celui-ci partit pour un voyage à Rome il confiait la direction du groupe à son ami Victor Scheppers. Ce contact fut pour le chanoine Scheppers l'occasion d' entamer petit à petit la fondation d'une congrégation de religieuses.
Les soeurs futures dans la rue des béguines
Immédiatement après le départ des frères pour le couvent rénové au Melaan en 1844, Victor Scheppers installait les futures sœurs dans la rue des béguines. Elles y vivaient une vie en communauté
La congrégation des soeurs reconnue
Le 9 novembre 1854 la Congrégation des Soeurs de Notre Dame de Miséricorde fut reconnue par le Cardinal Sterckx. Dix-sept sœurs reçurent l'habit religieux.
La congrégation s'appliquerait surtout à enseigner et à procurer des soins aux malades et aux vieilles personnes. Durent plusieurs décennies elles assuraient l'enseignement de l'école maternelle de Malines. A part la maison dans la rue des béguines elles ouvraient un établissement dans la Drabstraat.
L'École Lorette
Le 9 novembre 1854 la Congrégation des Soeurs de Notre Dame de Miséricorde fut reconnue par le Cardinal Sterckx. Dix-sept sœurs reçurent l'habit religieux.
La reconnaissance de la congrégation par le pape ne fut jamais demandée. A la fin du 20ième siècle la congrégation ne fut plus en mesure de continuer ses activités.
Source : SCHEPPERS, ONZE SCHOOL par An Hermans et imprimé en 2002